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Burzum - Svarte Dauen
Chronique par La Bête du Blizzard - Publiée le 25/10/2006
Burzum - Svarte Dauen
Note : 4.5/6
Genre : Black Metal Dépressif
Année : 1992
Label : G Records
Pays : Norvège
Durée : 18:10
Tracklist :
1. Et Hvitt Lys Over Skogen
2. Once Emperor
3. Seven Harmonies Of The Unknown Truth
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.

Cette chronique a été rédigée dans une démarche critique et en aucun cas pour promouvoir les idéologies ou opinions politiques éventuellement portées par les artistes.

C'est sur un bootleg russe que j'ai découvert « Svarte Dauen » en complément de l'album « Burzum / Aske ». Personnellement, je trouve que l'on ne parle pas assez de ce bootleg qui est assez intéressant et que l'on fait un peu trop de bruit à propos de productions comme « Once Emperor ».

Le Ep est intéressant d?une part : on a le droit à trois titres intéressants, inédits (mais que l?on peut retrouver sur certains enregistrements obscurs). Et d'autre part, le dernier titre « Seven Harmonies Of Unknown Truth » est en réalité un titre du groupe Uruk-Hai, le premier groupe de Varg Vikernes, avec Fenriz à la batterie.

Le premier titre est un inédit enregistré en 1992, au son assez primitif, qui donne l'atmosphère si unique de Burzum. Long de près de dix minutes, aux riffs mélodiques mais toujours aussi déprimants, ce titre alterne, comme c'était le cas à l'époque , des passages rapides et brutaux et d'autres plus posés et plus dépressifs aussi. « Once Emperor » est en réalité une version demo de « Gebrechlichkeit » que l'on retrouve sur l'album « Filosofem ». Le son est très mauvais, mais pas suffisamment pour que l'on puisse qualifier cette piste d'inaudible. Les mélodies sont là, mais le synthé à l'air de demeurer absent. La voix n'est pas aussi trafiquée que sur l'album? Malgré tout, il s'agit de la piste principale du Ep. Le dernier titre est « sympa » pourrait-t-on dire mais pas loin d'être exceptionnel. C'est un titre de Uruk-Hai, le premier projet de Vikernes. Le son est mauvais (ce n'est pas une surprise me direz-vous), les riffs simplistes au possible avec un jeu de batterie très primitif de la part de Fenriz, l?actuel mythique batteur de Darkthrone.

Un bon Ep avec de bonnes surprises en somme, mais d?une durée de vie bien trop courte (trois titres pour un peu plus d?une vingtaine de minutes)
Pour les fans.