Note : 5/6
Tracklist :
1. Necro as Fuck
2. Decomposed Metal Skin
3. Evil Is Done
4. Odium
5. Awakening
6. GoatFather
7. Unholy Death
8. The Etching Cleanser
9. Heartworm
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.
Un groupe dont je n'ai pas assez entendu parler, malheureusement... Fondé en 1988 par des membres de Dodheimsgard, Immortal, Aura Noir, ex-Ulver et Ved Buens Ende, Cadaver n'a eu l'occasion, en toute cette période, que de sortir trois albums, entre 1990 et 2004 avant son récent split. Un grand dommage lorsque l'on juge la qualité sonore de ce fameux "Necrosis"... Si les groupes cités auparavant avaient l'avantage de proposer un vent de fraîcheur à chaque album, comportant son lot d'innovations, d'avancées, d'originalité même, Cadaver, quand à lui, ne voulait qu'une chose : faire du metal extrême old school, celui qui sent bon la sueur et la bière.
Cadaver ne se prend aucunement la tête, il réitère les vieilles formules du metal extrême : du gros death qui tache, de bonnes grosses rythmiques thrashisantes qui déglinguent comme un vieil alcool frelaté, une bonne louche de black, secouez et vous avez Cadaver. On y retrouve tous les bons ingrédients qui font la joie des amateurs d'Hellhammer, Von ou encore Venom, le tout interprété de façon bien plus moderne, agrémenté de divers solis pas chiants pour un rond, efficaces, et des vocaux très gueulards.
Neuf pistes, une petite demi-heure pure et dure de headbang ; des structures et des rythmiques faisant référence à Destruction ou encore à Sodom, des refrains aussi bons et entêtants que du Slayer (un "Jesus ! Jesus ! Jesus ! Jesus Is Dead !" ultra furax lors de "Decomposed Metal Skin"), des guitares grasses et rugueuses, une batterie aussi nerveuse qu'efficace, des vocaux criards, voguant entre le black, le death et le thrash.
Pas besoin d'en dire plus, vous savez l'essentiel, ça ne s'écoute pas, ça se subit... en posant votre cervelle par terre, en rotant de la bierre tiède et en gesticulant comme un barje.