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Cantus Bestiae - The Cult of Sterility
Chronique par La Bête du Blizzard - Publiée le 07/06/2007
Cantus Bestiae - The Cult of Sterility
Note : 5/6
Genre : Bestial Black Metal
Année : 2002
Label : Gorification MusiX
Pays : France
Durée : 30:56
Tracklist :
1. The Cult of Sterility
2. Crimson Forest of Impaled
3. The Ignorance of Failure
4. Intro
5. Opening the Graves of Time & Agony
6. Kill the Messiah
7. The Soul Winter
8. New Order of Terror
9. My Spirit Thinks What You Cannot
10. Outro
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.
Formé en 1998 au Mans par des membres de Svest, Eradication mais surtout Inkisitor, Cantus Bestiae n'eut qu'une directive : faire du black metal bestial, sans compromis, noir, puant, vomitif... Malheureusement, l'entité diabolique se vit mourir après sa dernière offrande sortie en 2002, j'ai nommé "The Cult Of Sterility"... Entre deux, le groupe s'est offert le luxe, toutefois mérité, de sortir une split-tape rarissime avec le grand Ad Hominem chez Wolf Division...

L'édition de la présente demo, sortie chez les incontrôlables Gorification Musixxx, contient la partie du split partagé avec Ad Hominem, pistes enregistrées en 2001, mais aussi l'intégralité des pites de leur première demo, celle-ci autoproduite en 1999 sous le nom de "Pactum Tacitum Con Daemone"

Sans la moindre introduction, les guitares sursaturées s'annoncent comme un hymne de guerre, aux riffs accérés et accrocheurs, dans un genre qui commençait furieusement à me laisser de marbre... Les vocaux, vociférations de haine pure et simple, ne sont pas vulgairement grognées comme pour une bonne partie des formations actuelles malheureusement, mais tout simplement hurlés et vomies sur le matériel d'enregistrement, pour n'en laisser que leur dégoût ultime... Quand à la batterie, froide et implacable, sans humanité, elle donne plutôt l'impression d'être exécutée par un Capricornus sous coke, sans technique, mais ayant l'âme d'un boucher fou...

Loin d'un Dark Funeral ou d'un Gorgoroth, Cantus Bestiae donne plutôt l'impression d'être un mélange épileptique entre un Beherit dans ses plus beaux jours, pour ce qui est de la noirceur primitive, allié à la folie névrosée d'un Sadistik Exekution, cette fois-ci pour la violence incroyablement incontrôlée et incontrôlable, à la fureur quasi volcanique...

Une demo à réserver aux fanatiques du genre...