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Remina - The Silver Sea
Chronique par O. - Publiée le 30/11/2025
Remina - The Silver Sea
Note : 5/6
Genre : Atmospheric Gothic Doom Metal
Année : 2025
Label : Avantgarde Music
Pays : Nouvelle-Zélande
Durée : 43:09
Tracklist :
1.
Trust No One
05:36
2.
Algol
07:54
3.
Vanta Ray
06:26
4.
Theia
05:28
5.
House of Suns
06:00
6.
Io
04:33
7.
Silence and the Silver Sea
07:12

Une de mes plus grandes joies dans cette occupation qui consiste à dire ce que je pense de la musique composée par des gens en tous points plus talentueux que moi, c’est de découvrir un groupe qui m’est inconnu et dont, dès la première seconde d’écoute, je sais que je n’y resterai pas indifférent. Et nous voici, après cette introduction très subtile, en présence de Remina, groupe Néo-Zélandais de metal doom/gothique qui, comme par hasard, rentre parfaitement dans cette catégorie. The Silver Sea est le deuxième album de la formation, après une première production en 2022, et je vais commencer par dire que je trouve l’illustration de couverture tout simplement superbe, œuvre de la chanteuse du groupe Heike Langhans. J’insiste un peu là-dessus car cette image rappelant de nombreux thèmes de science-fiction, genre que j’apprécie énormément, y est pour beaucoup dans mon envie de lancer ce CD.

Et je ne l’ai pas regretté. Dès les premières notes d’un clavier éthéré qui posent immédiatement une ambiance étrange et amenant des guitares au son puissant que souligne le chant féminin (et parfois un peu de chant masculin), les sept chansons s’enchaînent impeccablement pendant un peu plus de quarante minutes. Rien de réellement révolutionnaire ici, les aficionados de musique gothique y trouveront leur compte, les gens qui font des boutons rien qu’à l’idée d’en écouter ne seront pas très emballés (jetez-y tout de même une oreille si vous faites partie de cette dernière catégorie, on ne sait jamais), mais la qualité, tant au niveau des compositions que du son, est au rendez-vous. C’est d’autant plus singulier que j’apprécie cet album, étant donné mon aversion à tout ce qui est trop doom, mais ici le mélange avec les claviers aériens, le chant féminin et les guitares et le rythme lent à mid-tempo donnent naissance à quelque chose de vraiment plaisant à écouter. Je n’irai pas jusqu’à en faire un album de chevet, mais on est clairement sur un album que je vais retenir pour cette année 2025.

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