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Death - Scream Bloody Gore
Chronique par La Bête du Blizzard - Publiée le 24/10/2006
Death - Scream Bloody Gore
Note : 5.5/6
Genre : Death Metal Culte
Année : 1987
Label : Combat Records
Pays : États-Unis
Durée : 43:58
Tracklist :
1. Infernal Death
2. Zombie Ritual
3. Denial of Life
4. Sacrificial
5. Mutilation
6. Regurgitated Guts
7. Baptized in Blood
8. Torn to Pieces
9. Evil Dead
10. Scream Bloody Gore
11. Beyond the Unholy Grave
12. Land of No Return
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.

Chuck Shuldiner est mort en 2002 mais Death est éternel. Aujourd'hui, lorsque l'on parle de death metal à un « jeune », il sort In Flames, Arch Enemy mais n'oublions pas le génial inventeur du style, Death, au quel il donna son nom : le death metal. Après nombres de démos, de rehearsals sous le nom de Mantas. Nous pouvons même dire que, quelque part, Death a bien influencé les premiers groupes de black metal. 

Death sort en 1987 son premier album « Scream Bloody Gore » et c'est une révolution ; une musique thrash boostée à son maximum, une voix de mort-vivant et des mélodies absolument géniales. Rien à voir avec le death d'aujourd'hui, qui est synonyme de Cannibal Corpse, mais une musique toute aussi violente, plus influencé par le trash ( on peut chercher un lien avec des groupes comme Sodom ou Sadus).

Death oriente ses compositions vers des riffs très mélodiques, accompagnés de solo majestueux. Mais le grand avantage de Death se trouve dans l'élaboration des rythmes, parfois posés, parfois très rapides ne rendant aucun instant du groupe ennuyeux. Il s'agit également d'un death metal très technique, où les riffs sont joués à une vitesse parfois hallucinante. La voix de Chuck Shuldiner est extrêmement gutturale, la basse est omniprésente, et la batterie absolument monstrueuse !
La production, quand à elle, est parfaite pour un disque pareil : la voix et les guitares sont mises en avant, sans oublier la basse. La batterie, quand à elle, reste également parfaitement audible. Death a inventé un style, avec premier album absolument époustouflant.