Note : 6/6
Tracklist :1.
Zum Haff hinaus...
04:29
2.
Blót - Lohen der Opferung
05:33
3.
An den Pforten des Sturmes
05:34
4.
Gebaren des Sterbens in klanglosen Sphären
07:25
5.
Sævar niðr
05:00
6.
Styrt ned i Mælstraumen
04:42
7.
Dusk of the Fimbulwinter
05:34
8.
Hehre Runen in Dämmer und Eis
06:42
9.
Gen Niflheim...
05:43
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.
Drautran est un groupe dont on parle pas mal dans le petit monde du metal extrême, mais certainement pas assez encore. Ça viendra avec le temps, puisque ce Throne Of The Depths est le premier album des allemands, seulement la deuxième sortie, après une excellente démo. Cet album vient sous la forme d'un magnifique digipack, en carton de qualité, avec un livret en papier cartonné très complet. Tout est dans ces tons bleutés que vous pouvez voir sur la couverture (des extraits d'un peintre norvégien, un certain Wentzel), et c'est très réussi.
Throne Of The Depths est un de ces albums qui s'écoutent en entier, de la première à la dernière seconde. Au pire ça ne prend que 50 minutes de votre vie, au mieux (et croyez-moi, c'est le cas ici) vous vivrez une expérience assez unique. Il me sera difficile de pouvoir établir des comparaisons avec d'autres groupes pour vous faire une idée, étant donné l'unicité de ce périple musical. Il pourrait d'ailleurs n'y avoir qu'une seule piste sur cet album, comme on peut en voir de plus en plus (plus à tort qu'à raison, soit dit en passant), ça ne choquerait pas. D'une musique hyper rapide à des passages acoustiques, toujours avec un clavier superbemement placé, on passe par toutes les émotions avec cet album. Les mélodies viennent en fait de ce très beau clavier, donnant ainsi l'impression qu'elles survolent la masse relativement compacte guitares/batterie/chant. Un petit mot sur le chant en passant: il est assez particulier, très aigu. En général je n'aime pas trop ce type de chant, mais là c'est exactement ce qu'il fallait. Bon, si d'aventure cette chronique pour le moins dithyrambique ne vous avait pas convaincu ou si vous voulez à tout prix écouter un morceau avant de vous lancer, je choisirais (non sans mal, tous méritent votre attention) "Blót - Lohen Der Opferung" ou "Dusk Of The Fimbulwinter".
Un chef d'oeuvre, qui a gagné durablement sa place dans mon petit Panthéon personnel.