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Electric Wizard - Come My Fanatics...
Chronique par La Bête du Blizzard - Publiée le 27/05/2007
Electric Wizard - Come My Fanatics...
Note : 4.5/6
Genre : Stoner Doom Metal
Année : 1997
Label : Rise Above Records
Pays : Royaume-Uni
Durée : 50:48
Tracklist :
1. Return Trip
2. Wizard in Black
3. Doom-Mantia
4. Ivixor B / Phase Inducer
5. Son of Nothing
6. Solarian 13
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.
Des fois... on se demande... comment un groupe pareil, jouant dans le registre du stoner doom, aux influences nettement seventies, peut-il arriver à faire bien plus froid dans le dos qu'une bonne partie des formations black metal qui ont existées, ou qui existent actuellement ?

Les anglais d'Electric Wizard avaient déjà pondu un premier album éponyme qui donnait déjà l'idée de ce à quoi la secte aspirait : un ode à la noirceur, une contemplation béate du néant, ou plutôt d'un univers livide tout droit sorti de l'imagination torturée de Lovecraft... le tout bien évidemment aidé par les stupéfiants, domaine dans lequel les membres du groupe semblent être des spécialistes avertis.

Le genre pratiqué par le Magicien Electrique reste peu commun, un doom metal extrêmement groovy, limite rock, aux influences provenant en grande partie des années 1970, le rock psyché en tête, sans compter quelques petites parties ambient bienvenues... Mais tout réside dans le feeling, la façon si personnelle et apocalyptique de jouer une musique apparaissant au néophyte comme quelque peu molle. Mais le fuzz des cordes, basse comme guitare, effroyable, apparaît instantanément comme une véritable charge de plomb s'abattant sur les épaules de l'auditeur... Les riffs lancinants et hypnotiques tournoient, encore et encore, jusqu'à l'écoeurement total, ce qui pourrait émaner d'un mauvais trip d'amphés... Des incantations malsaines et rituelles, tel un prêtre fou d'une contrée biblique en proie aux flammes de l'enfer... Seigneur... Nous n'en sommes même pas encore au point de non-retour d'un "Let Us Pray"...

Electric Wizard porte en réalité son nom en tout honneur... En tout magicien qu'il est, sa musique qu'il est n'est qu'un masque, une illusion, une porte ouverte sur les contrées infernales de l'Enfer...