Note : 5.5/6
Tracklist :
1. ...When Gjallarhorn Will Sound
2. ...Where Blood Will Soon Be Shed
3. Towards the Hall of Bronzen Shields
4. The Heathenish Foray
5. Walhall
6. Baldurs Tod
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.
Ah ! Falkenbach... Rarement un groupe m'aura transcendé comme le fait celui-ci. On est de suite dans l'ambiance avec la pochette de ce ...Magni Blandinn Ok Megintiri..., deuxième album de Falkenbach. On y voit en effet une peinture représentant des drakkars dans un fjord. On retrouve à l'arrière la figure de proue d'un drakkar, derrière les titres qui sont imprimés à l'encre brillante. Le livret contient les paroles des cinq chansons qui en ont agrémentées d'autres illustrations du même type, le tout étant très beau.
Mais c'est musicalement que Falkenbach révèle toute sa grandeur. Vratyas fait dans l'épique, ça ne fait pas un pli. Dès les premières mesures de "...When Gjallarhorn Will Sound...", on est transporté sur un drakkar qui vogue à la conquète du monde. Une mélodie épique imparable qui vous poursuit jouée notamment avec un instrument à vent magnifique (le même, il me semble que sur le morceau "Vanadis" de l'album suivant), bref c'est assez génial. Ajoutez à ceci la voix hors du commun de Vratyas et vous avez une chanson excellente. Et c'est loin d'être la seule. Passons néanmois "...Where Blood Will Soon Be Shed...", à mon avis le titre le plus faible, et interessons nous par contre à "...Towards The Hall Of Bronzen Shields...". Que dire sinon que c'est génial ? Notamment le solo à 2:45, qui vous emmène loin si vous fermez les yeux et vous laissez aller. Ca donne des frissons tellement c'est beau. Et ce n'est pas fini. Car arrive "Walhall", et son introduction sublime, sa belle mélodie et surtout un passage instrumental avec un synthé discret qui joue une musique magnifique (vers les 2:50)... Et comme si ça ne suffisait pas, Monsieur Vakyas nous sort un titre instrumental de toute beauté pour clore cet album en la personne de "Baldurs Tod". Loin d'être une vulgaire outro (il fait quand même près de six minutes), c'est peut être le meilleur titre de l'album, quoique j'hésite avec "...Towards The Hall Of Bronzen Shields...".
Bref, en deux mots, attention chef d'oeuvre !