Note : 5/6
Tracklist :
1. Vanadis
2. ...as Long as Winds Will Blow...
3. Aduatuza
4. Donar's Oak
5. ...the Ardent Awaited Land
6. Homeward Shore
7. Farewell
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.
Après le magnifique Magni Blandinn Ok Megintiri, Vratyas Vakyas nous envoie du fond de sa caverne teutonne le présent que je m'apprète à chroniquer ici même. Première chose à dire : la pochette est sublime. Un coucher de soleil derrière de sombres nuages sur une côte sauvage où l'on remarque à peine les hommes qui s'y trouvent. On retrouve les nuages en question à l'arrière et sur le livret. A l'intérieur on peut lire les paroles des sept titres en lettres dorées sur fond noir.
Et la première d'entre elles est pour moi LE chef d'oeuvre de Falkenbach à ce jour (talonnée, il est vrai, par "Havamal"), à savoir "Vanadis". Sans conteste meilleure chanson du groupe, ce choix restant bien sûr très subjectif, elle reste l'une des plus épiques, avec une mélodie vraiment magnifique, sublimée par le non moins superbe chant dudit Vratyas, et narre l'épopée de guerriers à travers la Nature belle et puissante, et la fierté païenne qui les anime. Le thème à la flûte notamment est tout simplement génial. On peut dire que ça commence bien. Et ça continue relativement bien avec le second morceau "...As Long As Winds Will Blow...", avec toujours une très belle mélodie, jouée à la guitare acoustique. De fait, "Aduatuza" semble légèrement en deça du reste, coincée entre des titres magnifiques. En effet, "Donar's Oak" est après "Vanadis" le meilleur morceau de l'album, en particulier un passage avec une mélodie à la guitare acoustique de toute beauté vers la troisième minute. Le cinquième titre est uniquement acoustique, laissant ainsi toute la place à l'excellente mélodie et au chant clair, une sorte d'interlude, un peu court néanmoins, et c'est dommage car la chanson est vraiment belle. Passons sur "Homeward Shore", qui, malgré sa -encore !- belle mélodie, est un peu moins bien que le reste. Ceci dit, ne la jetez pas aux oubliettes, ça vaut quand même le détour. Mais je pense personnellement que "Farewell" est un peu mieux. On trouve une nouvelle fois beaucoup de guitare acoustique, mais aussi la flûte de "Vanadis" ou de "When Gjallarhorn Will Sound", et c'est beau.
En bref, s'il n'atteint pas Magni Blandinn Ok Megintiri, cet album de presque quarante minutes (on jurerait que c'est trop court...) est toutefois très bon, voire excellent. On aura noté l'usage nettement plus important qu'auparavant de la guitare sèche, et ce pour notre plus grand plaisir - en tout cas du mien. Quoi qu'il en soit, je le préfère nettement à Heralding - The Fireblade. Et, j'insiste, écoutez "Vanadis" et "Donar's Oak" absolument !