Accueil > Chroniques > Fog - Through the Eyes of Night... Winged They Come
Fog - Through the Eyes of Night... Winged They Come
Chronique par La Bête du Blizzard - Publiée le 17/11/2006
Fog - Through the Eyes of Night... Winged They Come
Note : 4/6
Genre : Black Metal
Année : 2001
Label : WWIII
Pays : États-Unis
Durée : 49:48
Tracklist :
1.
Intro
00:40
2.
In Magnificent Glory
07:26
3.
By This Axe We Rule
06:28
4.
The Leech Within
07:33
5.
Whispered Myths (Of Ancient Times)
04:51
6.
Through the Eyes of Night... Winged They Come
08:29
7.
In the Sorrow of a Crimson Sea
06:57
8.
The Storm Unholy
07:24
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.

Ignoré par beaucoup, considéré comme un des meilleurs albums de black metal américain par les autres. Je n'irais peut-être pas jusque-là mais il est clair que Fog mérite de réapparaître dans le fil d'écoute des hommes de bon goût.

Il faut se remettre dans le contexte, l'unique album de ce groupe atterrit un peu comme un météore et compile au format foie gras ce qui était unanimement apprécié en 2001 : une œuvre riche, longue et bien travaillée. Les riffs ont une gouaille incroyable où le rendu à la suédoise rencontre la grandeur imposante d'un "Slaughtersun" de Dawn. C'est tout clairement l'album le plus suédois de la scène américaine. Dans une scène américaine où le paysage était dominé par les débuts tâtonnants de Krieg et le classicisme de Judas Iscariot, c'était un véritable vent frais.

Malgré tout, j'ai mis un temps fou (des années) avant de vraiment rentrer dedans et j'ai parfois le sentiment d'écouter des titres très, trop similaires sur la durée, les leads et tremolo picking pourtant inspirés jouant un peu toujours la même gamme, et la production n'aidant pas. Je trouve personnellement qu'elle manque un poil de peps et de profondeur pour le propos. Toutefois, quand on réécoute un petit bijou de haine cosmique comme "The Leech Within", il serait vraiment dommage de passer à côté. Avis aux amateurs.

39 lectures