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Funeral Mist - Salvation
Chronique par O. - Publiée le 26/02/2007
Funeral Mist - Salvation
Note : 5.5/6
Genre : Mystic Brutal Black Metal
Année : 2002
Label : Norma Evangelium Diaboli
Pays : Suède
Durée : 01:05:43
Tracklist :
1. Agnus Dei
2. Breathing Wounds
3. Holy Poison
4. Sun of Hope
5. Perdition's Light
6. Across the Qliphoth
7. Realm of Plagues
8. Circle of Eyes
9. Bread to Stone
10. In Manus Tuas
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.
Dès que l'on voit cet objet, on se rend tout de suite compte que les gars ne sont pas des rigolos. C'est noir, le logo est difficilement lisible, on voit Jésus (?) sur la croix avec des corpsepaints (du moins on dirait bien), des bébés sont crucifiés à ses côtés, à l'intérieur on retrouve des illustrations de divers symboles chrétiens (pas à leur avantages, vous vous en doutez bien), et d'autres monstruosités plus ou moins étranges, avec aussi (quand même) une gravure du diable.

Et effectivement, à l'introduction du CD dans le lecteur, on ne peut pas dire que ça respire la joie de vivre. Ce Salvation a un son bien à lui qui rend l'ambiance vraiment malsaine, sans autant tombé dans une rawitude sonor qu'en général je n'aime pas beaucoup. Pour ainsi dire, la qualité est vraiment bonne. En fait, je ne vois pas vraiment de point négatif à ce grand album, donc autant citer les côtés qui méritent indiscutablement le détour. Deux morceaux en particulier ont retenu mon attention, "Perdition's Light" dans un premier temps, avec une mélodie vraiment excellente accompagnée de variations à la batterie (à partir de 3:15 notamment, superbe !), et -le meilleur- "Circles Of Eyes", gros pavé de pratiquement treize minutes, dans lequel on entend en fond des choeurs religieux, au début le ryhtme est uniforme, vraiment écrasant, puis une mélodie énorme prend place (vers 3:50), excellentissime, puis le morceau finit sur ces mêmes choeurs, un chef d'oeuvre. Il faut bien sûr écouter le reste, mais ces deux-là sont vraiment incontournables sur ce superbe disque.