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Hel - Orloeg
Chronique par La Bête du Blizzard - Publiée le 24/10/2006
Hel - Orloeg
Note : 5.5/6
Genre : Viking / Pagan Black
Année : 1999
Label : Ars Metalli
Pays : Allemagne
Durée : 01:00:18
Tracklist :
1. Erlkönig
2. Mutter Erde
3. Wunden
4. Zeitenwende
5. Fimbulwinter
6. Der Weg ist das Ziel
7. Der alte Mann
8. Der See
9. Ragnarök
10. Spuren
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.

En général, le pagan black metal n'est pas vraiment mon fort. Jusqu'à présent, peu de groupes ont attirés mon attention : Borknagar, Bilskirnir, Belenos... Peut-être les ambiances, peut-être l'ambiance fête à la saucisse ? Je n'arrive pas à le dire précisément mais le pagan ne m'a jamais autant enchanté que le black metal dépressif ou l'atmosphérique. Mais je dois avouer que cet album de Hel m'a d'abord paru très sympa et m'a ensuite fait rentrer dans leur monde épique.

Un groupe allemand très intéressant aux compositions très travaillées, voilà ce qui commence à manquer et qui devrait donner une leçon à certaines formations qui s'improvisent « pagan » avec un raw black metal aux solos simplistes, quelque chose de correct mais moyen. Les riffs sont variés, épiques, tantôt puissants, tantôt apaisants, vous n'aurez qu'à écouter la première piste pour vous en convaincre. De plus, le contraste entre voix black et voix claires à tendances viking est très bien mis en valeur. Synthétiseurs et guitare sèche sont certes un élément incontournable du genre mais encore faut-il bien savoir utiliser ces ingrédients, et encore une fois, c'est le cas. Tout cela nous réserve une musique de grande qualité qui plus est, bien mixée et plus que correctement produite.

Quand aux ambiances, votre coeur chavirera entre épiques batailles et moments calmes, comme si votre âme se perdait en pleine forêt.

En conclusion, un album de plus d'une heure qui passe très vite, grâce à des compositions longues mais très travaillées, et superbement interprétés.