Accueil > Chroniques > Hellsaw - Sins of Might
Hellsaw - Sins of Might
Chronique par S. - Publiée le 02/03/2007
Hellsaw - Sins of Might
Note : 3/6
Genre : Brutal Black Metal
Année : 2003
Label : Irminsul Productions
Pays : Autriche
Durée : 33:35
Remarques : CDr limité à 500 ex.
Tracklist :
1. Intro
2. Awakening Orgy
3. Hate - War - Victory
4. Swords
5. Might and Hate
6. Infernal Power
7. A Hungry Mortal Soul
8. Dreams
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.

D'origine autrichienne, le duo de Hellsaw a tout pour faire paraître qu'ils sont allemands tant leur son est typique de cette scène, c'est à dire puissant, violent et rapide. On peut considérer qu'il est proche d'un « Art Und Kampf » de Totenburg. La production est parfaite, et l'album débute sous les meilleures auspices par une première minute d'intro épique et guerrière, présageant un sacré combat par la suite. Effectivement, nous avons affaire à un bourrinage en règle, dans la pure tradition du Brutal Black, avec ses blasts et ses riffs incisifs. Seulement voilà, si le début de l'album accroche bien l'auditeur, on perd peu à peu le fil, la cause à la répétitivité des morceaux. Le groupe rentre dans le jeu de la brutalité sans trop savoir où cela mène, pour finir dans une banalité déconcertante. Chaque morceau en tant que tel n'est pas mauvais, toutefois, la redondance confère une certaine lassitude. Le manque de personnalité serait le principal reproche, déclassant Hellsaw parmi le cortège des groupes de Brutal Black lambda. C'est dommage, les deux autrichiens révèlent pourtant du potentiel mais mal employé.
Finalement la courte durée de l'opus -34 minutes- devient ici un avantage, chaque minute supplémentaire serait d'autant plus inutile.
Quelques mots concernant l'artwork, si l'objet est un cd-r, le reste a le mérite d'être du pro-cover, mais là aussi ils répondent à une anti-originalité flagrante. Donc rien à ajouter.
Opus qui pourrait cependant plaire aux die-hard de Marduk & co.