Iron Maiden - Killers
Chronique par O. - Publiée le 21/10/2006
Iron Maiden - Killers
Note : 6/6
Genre : NWOBHM
Année : 1981
Label : EMI
Pays : Royaume-Uni
Durée : 41:23
Remarques : Réédition remasterisée de 1998 avec bonus informatiques
Tracklist :
1. The Ides of March
2. Wrathchild
3. Murders in the Rue Morgue
4. Another Life
5. Genghis Khan
6. Innocent Exile
7. Killers
8. Prodigal Son
9. Purgatory
10. Twilight Zone
11. Drifter
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.
Après leur remarquable premier album, les anglais nous reviennent en 1981 avec Killers. Le premier contact est très bon, puisqu'il s'agit selon moi de la pochette de Maiden la plus réussie, encore née de l'imagination de Derk Riggs. Comme dans les autres rééditions remasterisées, on a droit à un livret très fourni.

Le premier morceau est une sorte d'introduction intrumentale, vraiment très bon, qui prépare à merveille l'auditeur pour LE titre culte de cet album, à savoir "Wrathchild". Et quand je dis culte, je pèse mes mots! Assez bizarrement d'ailleurs, les chansons de Killers ne sont pas très connus car très peu (pas du tout) jouées en concert. Et pourtant, quel album monumental! Le groupe nous livre une interprétation de la célèbre nouvelle de Poe avec "Murders In The Rue Morgue", tout bonnement excellente. Je pourrais citer sans mal toutes les chansons en vérité, car toutes le méritent. Mais écoutez absolument le trio de fin, "Prodigal Son" en tête : quel putain de titre! Rapide et court, dans la plus pure tradition maidenesque avec son solo central égal à tous les autres, véritablement le morceau à choisir sur cet album s'il fallait n'en choisir qu'un. Je souhaite également dire un mot sur le deuxième morceau instrumental "Gengis Khan", qui, s'il en était encore besoin, démontre toute la technique des musiciens dans cette chanson très épique.

Un seul mot convient pour conclure cette chronique : incontournable!