The Number Of The Beast reste l'un des albums les plus connus d'Iron Maiden, et ce en grande partie à cause de l'illustration de couverture, sur laquelle on voit le diable représenté par une marionnette manipulée par Eddie. D'où la polémique suscitée à l'époque dans l'Angleterre Thatcherienne quant au satanisme du groupe londonien. Enfin, la pochette reste une des plus belles de Maiden, encore issue de l'esprit de Derek Riggs.
Ce troisième album des anglais marque les grands débuts de Bruce Dickinson au chant, la voix caractéristique de Maiden. Le changement est plutôt radical, Di'Anno et Dickinson évoluant dans un registre somme toute assez différent. Après une mise en bouche honnête avec la première chanson, les choses vraiment intéressantes commencent avec "Children Of The Damned" grâce à son excellent refrain. Je citerais bien sûr tous les morceaux cultes que recèle cet album : "22 Acacia Avenue", "The Number Of The Beast", "Run To The Hills" et bien évidemment, la meilleure chanson de Maiden jamais écrite selon moi, "Hallowed Be Thy Name", même si elle ne révèle son énorme potentiel qu'en concert. Légère déception donc pour "Invaders", mais également pour "Gangland", titre relativement bon, mais franchement pas au niveau du reste.
Plus de vingt-cinq ans après, The Number Of The Beast reste une référence de la NWOBHM, et du metal en général. Tout simplement impressionant.