Note : 5.5/6
Tracklist :
1. An Eternal Kingdom of Fire
2. Gaze upon Heaven in Flames
3. Eternal Bliss... Eternal Death
4. Before a Circle of Darkness
5. From Hateful Visions
6. Spill the Blood of the Lamb
7. An Ancient Starry Sky
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.
Judas Iscariot est un groupe des USA mené par Akhenaten, et s'est forgé une certaine notoriété dans le milieu Underground du Black Metal.
Pour beaucoup ce Heaven In Flames est l'apogée du groupe. En ce qui me concerne je suis complètement possédé par l'ambiance dégagée par cet album : ça respire la haine et le dégoût envers l'humanité. On pourrait situer la production entre « The Celtic Winter » de Graveland et « Light of a Dead Star » de Nehëmah. C'est exactement le style de Black Metal que j'affectionne : Une voix rauque et errante, des riffs inspirant à la misanthropie, une batterie simple, et surtout cette nappe de clavier par moment qui apporte à l'oeuvre une noirceur incomparable. Lorsque ce dernier apparaît, le ciel passe des tons du gris à un noir total, pour une obscurité éternelle, qui pèse, qui assomme lourdement l'auditeur et le retranche dans le royaume des morts. Akhenaten est animé d'une profonde haine envers l'humanité, il en fait son leitmotiv tout au long de l'album, on peut d'ailleurs lire sur l'artwork des phrases comme « Recorded December, 1998 by Akhenaten in pure hatred and visions of subhuman genocide... » ou encore « Judas Iscariot is pure Nihilistic Black Metal only ». Globalement le rythme est mid-tempo, parfait pour faire errer l'auditeur dans les méandres de l'inconnu.
Titres conseillés : An Eternal Kingdom of Fire, Eternal Bliss?Eternal Death.
Misanthropique est l'adjectif pour résumer cet album.