Accueil > Chroniques > Katharsis - Kruzifixxion
Katharsis - Kruzifixxion
Chronique par La Bête du Blizzard - Publiée le 23/10/2006
Katharsis - Kruzifixxion
Note : 4.5/6
Genre : Black Metal
Année : 2003
Label : Norma Evangelium Diaboli
Pays : Allemagne
Durée : 42:24
Tracklist :
1. The Last Wound
2. Painlike Paradise
3. The Chosen One
4. Blood Stainth the Temple Stones
5. Luziferion
6. Infernal Solar Vortexx (A Vision in Three Parts)
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.

Katharsis offre son second méfait en 2003 après le fameux et excellent « 666 » une petite perle de black metal dénué de tout artifice rappelant un certain « Under A Funeral Moon » de Darkthrone, de par ses riffs froids, distordus et headbangants par moments, à la production nette mais crade. Marque de qualité, le combo allemand est signé chez le très prodigieux Norma Evangelium Diaboli Records qui a Ondskapt, Deathspell Omega dans ses signatures.

L'album commence à la manière du précédent, c'est-à-dire une entrée fracassante, puissante, en blast, sur un riff headbangant puis une légère accalmie commence à se faire ressentir : l'atmosphère devient plus prenante, plus froide, glaciale même, parfois étouffante avec ces cris, râles, hurlements sortant de l'enfer sur des rythmes tantôt diaboliques, tantôt funéraires ; On pourrait facilement comparer l'album présent avec « 666 » tant la musique semble identique, mais lorsque l'écoute est prolongée, on s'aperçoit de la présence répétée de samples qui rendent l'atmosphère plus ténébreuse, plus profonde précisément. Et on remarque également que les compositions en elles-mêmes sont plus travaillées, plus complexes tout en gardant ce côté très légèrement « primitif » propre aux premiers albums de Darkthrone.

Mais je dois dire que, personnellement, le côté plus spontané de « 666 » m'est préférable, non pas que je n'aime pas cet album, mais le côté court, rapide, violent et spontané d'un groupe pareil, sans réelle originalité, est nettement préférable à un disque qui tend à tenir en longueur.

Un album très sympathique, quoique tirant parfois en longueur, mais bottant toujours autant le train-arrière.