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Krieg - The Black House
Chronique par La Bête du Blizzard - Publiée le 23/10/2006
Krieg - The Black House
Note : 5/6
Genre : Brutal Black Metal
Année : 2003
Label : Red Stream
Pays : États-Unis
Durée : 41:43
Tracklist :
1. Deconstructing the Eternal Tombs
2. Deviant
3. Nemesis
4. Fleshprison Monolith
5. Fallen Princes of Sightless Visions...
6. A Process of Dying
7. Sickening Voices Without Speech
8. Ruin Under a Burning Sky
9. ...Without Light
10. Murder Without the Burden of Conscience
11. Venus in Furs (The Velvet Underground cover)
12. Rooms
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.

Un album de Krieg est toujours un événement pour les fanatiques de black metal bien vivace qui cogne tout ayant des atmosphères lugubres et malsaines ; Mélange allègre mais brutal d'un Darkthrone, d'un Burzum, d'entités brutales suédoises, Krieg ne laisse, après écoute, qu'un chant de bataille puant où se disséminent leurs victimes.

Vous l'aurez évidemment compris, la brutalité est le maître mot de ces américains ; vocaux hurlant une haine sans pareille, guitares acérées, riffs froid et monstrueux tournant telle une lame de rasoir sur les bras d'un damné, et batterie ultra furieuse, voilà comment définir succinctement la musique folle de Krieg. Mais s'arrêter à ça serait très réducteur pour un groupe tel que celui-ci : en effet, les ambiances émanant de ce « The Black House » sont bien plus palpables, violentes et malsaine que la grosse majorité des productions qualifiées « true black metal » à tort et à travers.

Folie meurtrière et rageuse sur « Deviant », dépression et désespoir sur « Fallen Princes Of Sightless Visions » ou encore l'incroyable reprise de The Velvet Underground, Krieg a au moins le mérite d'afficher une relative diversité.

Une production certes brouillonne, certes peu claire, mais très brute et puissante, et tous les instruments sont en terme d'égalité en matière de mixage, l'écoute des guitares est aussi plaisante que celle de la batterie ou de la voix.