Bien sûr que c'est de la provoc', c'est une critique de Lividity connard.
Allez casse-toi maintenant, les vrais poètes sont là et leur performance va surtout consister à te dégueuler un ris de veau faisandé, saindoux compris, dans les oreilles ! Bon. Maintenant je peux commencer ? Tu m'entends ? Ah oui, il te reste des morceaux coincés dans les poils d'oreille ?
...'Til Only the Sick Remain crache un death/grind très porté sur le porno et le slasher horrifique le plus pervers et outrancier. C'est pas original ? Tu veux me faire perdre patience peut-être, parce que le rendu sonore non plus il est pas élégant : Vocaux gutturaux et aiguës porcins indéchiffrables, guitares littéralement grasses, non carrément huileuses et sous-accordées, riffs bêtes et méchants. C'est groovy et old school, et cette batterie triggée au mixage totalement mongoloïde... Ce n'est pas fait pour être beau. On dirait même un tampon usagé qui gigote. C'est génial. C'est un plaisir coupable caché, un peu comme une compilation de scènes gores et putrides de vieux bis sur youtube. On regarde ça aussi effaré que fasciné, aussi consterné qu'amusé.
Alors, Lividity, énième groupe de death/grind chiant ? Cette bande de dégénérés pousse à fond tous les curseurs ; Le curseur de la production qui donne aux cordes un aspect foncièrement lourd et antimusical qui prend le contrepied de riffs cools et de leads ma foi inspirés afin de poser une ambiance lourde et malsaine. C'est réussi. On repense avec délice aux adolescentes découvertes de rotten.com, l'estomac qui gambille et les yeux qui pleurent. Miam. Idem pour le curseur de la batterie qui voit son aspect foncièrement crétin renforcé avec un son très "baguettes violant un tupperware". C'est tellement stupide que ça peut n'être que génial. J'ai encore envie de parler de cette ambiance mononeuronale qu'on a rarement vu aussi beauf (sauf sur The Age of Clitoral Decay du même groupe), de cette pochette qui respire autant le mauvais Lucio Fulci que le génial amateurisme d'un comic underground, mais ce serait se répéter.La méga-classe.
Au fait, il te reste du ris de veau sur les pompes.