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Melek Taus - Expulsion From The Realms Of Light
Chronique par C. - Publiée le 26/06/2007
Melek Taus - Expulsion From The Realms Of Light
Note : 5/6
Genre : Black Metal
Année : 1997
Label : Near Dark Productions
Pays : Suède
Durée : 16:03
Tracklist :
1. We Unite
2. Encircled by Fire
3. Where the Forest Never Ends
4. A Dedication to the Northern Nature
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.
Tandis que la seconde vague black métal prolifère, Melek Taus, entité suédoise avortée d?un line-up inconnu, émerge au milieu des 90?s avec un EP produit par Near Dark pour enfin s?éteindre quelques mois plus tard. On ne sait presque rien aujourd?hui de ce combo nordique si ce n?est naguère la sortie d?une obscure démo, mais centrons nous sur l??uvre plus aboutie qu?est ce mini.
Après une introduction pianistique aux arpèges lyriques teintées de noirceur, et ce notamment grâce au monologue invocateur et profane du vocaliste, l?opus démarre en me laissant un brin stupéfait. En effet, m?attendant à une musique underground aux allures crues et des plus primitives, Melek Taus propose en fait un métal riche et de bonne production.
D?ailleurs, ce disque nous emporte en une dimension plus éclectique mêlant black métal, heavy métal et musique ambiante. Les riffs, rentre-dedans sans oser le registre sombre, s?avèrent pour la plupart entraînants. Rage, guerre, honneur, tels sont les sentiments évoqués par les seconde et troisièmes pistes. Quant aux vocaux, gras et denses, ils collent à l?épique des guitares, portées par une batterie efficace n?exagérant jamais son tempo.
L?ambiant est également de la partie : deux pistes de cette teneure finalisent et, comme évoqué plus haut, introduisent l?opus. La conclusion en est à mon goût le meilleur instant, le piano envoûtant et touchant l?auditeur au c?ur de son évasion et de sa mélancolie, les mots narrés du vocaliste y ajoutant davantage de corps.
Ce courte-durée s?impose au final comme une belle ?uvre : les morceaux sont travaillés et les riffs et rythmiques n?ont pas été composés et enchaînés au hasard. Une utilisation subtile du clavier sublime le tout et bien que l?inspiration manque par moment, ce mini au son propre et à la patte honnête, personnelle, mérite une certaine attention.>