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Nargaroth - Rasluka part I
Chronique par La Bête du Blizzard - Publiée le 23/10/2006
Nargaroth - Rasluka part I
Note : 5/6
Genre : Black Metal
Année : 2004
Label : No Colours Records
Pays : Allemagne
Durée : 30:12
Tracklist :
1. Introduction - Trauermarsch
2. Rasluka
3. Wo die Kraniche ziehn'
4. Tränen eines Mannes
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.

Inutile pour tout amateur de black metal de présenter Nargaroth, célèbre pour son hommage intitulé : « Black Metal Ist Krieg ». Ici, il n'y a pas la prétention de révolutionner le genre comme sur les derniers albums depuis le su-cité mais plutôt à rendre compte d'un travail honnête et franc.

Pas d'extrémisme musical comme un doom pachyderme ou un black ultra-primitif mais une musique crue sonnant tel un Darkthrone époque « Panzerfaust » : riffs mélancoliques, froids, saturés répétés et encore répétés, vocaux plaintifs hurlés, batterie minimaliste. Voilà le genre de black metal primaire que j'aime : sans prétentions, froid, cru et dépressif car disons-le, ce mini-album a beau ne pas atteindre le génie de son successeur ou celui du premier album mais au moins, saluons la sincérité de l'auteur au-delà des déclarations à l'emporte pièces présents sur d'autres productions...

L'intro est excellente, reprenant la Marche Funèbre de Chopin, est rejouée en version black metal lors du second titre, assez lentement, répété à l'infini, saturations à l'excès, batterie simplissime au possible pour n'en retenir que l'effet dépressif et lancinant.
Mon coup de coeur du mini : « Tränen Eines Mannes » un morceau me rappelant Darkthrone à ses plus belles heures, surtout à « Panzerfaust », un unique riff répété pendant plusieurs minutes, avec haine et hargne, vocaux écorchés et suintant de désespoir, nous rappelant que là sont les racines du black metal.

Un opus à avoir.