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Nartvind - Until Their Ruin
Chronique par La Bête du Blizzard - Publiée le 07/12/2006
Nartvind - Until Their Ruin
Note : 4/6
Genre : Raw Black Metal
Année : 2002
Label : Painkiller Records
Pays : Belgique
Durée : 40:31
Tracklist :
1. Intro
2. The End of Another Human Life
3. Blitzkrieg
4. ...Eternally Blessed, Damned...Shall He Suffer
5. War Propaganda
6. Black Metal Mist
7. Flowing Blood
8. Hail Self Destruction
9. Valleys of Extermination
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.
Nartvind n'aura pas combattu longtemps... Formé en 2001, il aura eu juste le temps de larguer une démo tirée à cent copies en format cassette (chez Soldiers Of Sudarium) qui fut par la suite rééditée en l'album que voici pour splitter juste après... Et silence radio total.

Le groupe n'offre aucune autre information que les conditions d'enregistrement de l'album, à savoir du rehearsal sans basse, sans fioritures, du black metal old school très crade dans la lignée des premiers Darkthrone, avec une production encore plus sale. Et encore ? Rien, du raw black metal, rien d'autre... "Until Their Ruin" ne révolutionne en rien le genre, il régresse même avec des riffs burzumesques joués à la manière d'un Ildjarn, aux rythmes tout aussi primaires et abrupts. Une production carrément pourrave, étouffée même, et un layout complètement cliché mais, tout de même, épuré...

...mais qu'est-ce que c'est bon ; Nartvind arrive à démontrer que dans un disque de black metal, qui n'a vraiment rien du chef d'oeuvre que pourrait pondre être par exemple Funeral Mist ou Deathspell Omega, que l'ensemble est avant tout une histoire de feeling, de savoir y mettre ses tripes. Des vocaux qui beuglent leur haine, des guitares saturées qui, bien qu'étouffées, offrent des riffs simplistes mais carrément entêtants, morbides et dégueulasses, tout simplement dégueulasses, appuyés par une batterie plus qu'approximative et mal enregistrée, mais déchaînée, bien décidée, comme sur le titre "Blitzkrieg" à acquérir fièrement sa réputation.

Malgré quelques passages un poil téléphonés, Nartvind se contente de sa mission : faire un disque de raw black metal, mal joué, loin d'un quelconque chef-d'oeuvre mais avec le feeling, la haine, la hargne... comme un rehearsal pourrave de Darkthrone, c'est mauvais mais on prend toujours un certain plaisir à en écouter.