Nefastüs Diès - Urban Cancer
Chronique par La Bête du Blizzard - Publiée le 20/09/2007
Note : 5.5/6
Tracklist :
1. Fragments of Poisoned Components
2. Primal Chaos Layers
3. Hate Vector
4. The Irony of Anti-Establishment Ideologies
5. None of the Above
6. Spawns of Illegitimacy
7. Cost-Effective Mergers
1. Fragments of Poisoned Components
2. Primal Chaos Layers
3. Hate Vector
4. The Irony of Anti-Establishment Ideologies
5. None of the Above
6. Spawns of Illegitimacy
7. Cost-Effective Mergers
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.
Finalement, les terres canadiennes cachent bien leur jeu, il est vrai qu'en comparaison des USA ou de l'Allemagne, ce pays n'offre pas autant en terme de réjouissances metalliques, mais force est d'avouer que pour ses trente-deux millions d'habitants, leur scène se porte plutôt bien : Kataklysm, Conqueror, Revenge, Axis Of Advance, Neuraxis, Quo Vadis, le tout sans évidemment parler de la myriade de combos black metal underground qui fourmillent, surtout au Québec... En bref, Nefastüs Diès, formation plutôt jeune, née en 2002, nous largue fraîchement, en 2006, son premier album : "Urban Cancer". Grosso modo, ce groupe formé d'ex Trails Of Anguish et Unquintessence nous balance un black/death metal, tout de même plus black que death en passant...
On pourrait aisément s'arrêter là, que l'album est de bonne facture et que la note correcte de base est requise, mais il y a un truc. Et le truc qui corse bien l'affaire est que nous avons à faire à un combo qui officie bien dans le black death metal, mais ne se rapprochant ni de Dissection, ni de Belphegor, ou même de Throneum... "Urban Cancer" a de cela unique qu'il peut être à la fois subtil, étouffant, et agressif sans pour autant rentrer spécifiquement dans l'une de ces catégories... Non... il fait encore mieux... Comment imaginer du black/death atmosphérique teinté d'un soupçon de dark metal ? Imaginez alors Nefastüs Diès... Du génie à l'état pur, comment concilier ce qui semble l'être impossible ? En faisant le pari, en osant, et en le réussissant avec talent.
Riffs judicieux et mélancoliques, pour ne pas dire parfois carrément déprimants (comme le riff d'entrée de "The Irony Of..."), rappelant parfois le meilleur de Kataklysm dernière période mais aussi les atmosphères les plus lugubres du black metal grâce à des nappes de synthétiseurs fantomatiques... Et si l'on compte que tout cela est appuyé par des rythmiques tantôt jazzy, tantôt death metal ou même rentre-dedans sans justice, on est bien tombé sur la poule aux oeufs d'or. Techniquement, et sur le point de vue de l'originalité, et si l'on compte que c'est le premier album du groupe, il faut presque parler de perfection en plus de la personnalité... Et évidemment d'un feeling malsain, froid et oppressant que n'ont pas une chiée de groupes se réclamant du raw/depressive black metal...
Hallucinant...
On pourrait aisément s'arrêter là, que l'album est de bonne facture et que la note correcte de base est requise, mais il y a un truc. Et le truc qui corse bien l'affaire est que nous avons à faire à un combo qui officie bien dans le black death metal, mais ne se rapprochant ni de Dissection, ni de Belphegor, ou même de Throneum... "Urban Cancer" a de cela unique qu'il peut être à la fois subtil, étouffant, et agressif sans pour autant rentrer spécifiquement dans l'une de ces catégories... Non... il fait encore mieux... Comment imaginer du black/death atmosphérique teinté d'un soupçon de dark metal ? Imaginez alors Nefastüs Diès... Du génie à l'état pur, comment concilier ce qui semble l'être impossible ? En faisant le pari, en osant, et en le réussissant avec talent.
Riffs judicieux et mélancoliques, pour ne pas dire parfois carrément déprimants (comme le riff d'entrée de "The Irony Of..."), rappelant parfois le meilleur de Kataklysm dernière période mais aussi les atmosphères les plus lugubres du black metal grâce à des nappes de synthétiseurs fantomatiques... Et si l'on compte que tout cela est appuyé par des rythmiques tantôt jazzy, tantôt death metal ou même rentre-dedans sans justice, on est bien tombé sur la poule aux oeufs d'or. Techniquement, et sur le point de vue de l'originalité, et si l'on compte que c'est le premier album du groupe, il faut presque parler de perfection en plus de la personnalité... Et évidemment d'un feeling malsain, froid et oppressant que n'ont pas une chiée de groupes se réclamant du raw/depressive black metal...
Hallucinant...