Note : 4/6
Tracklist :
1. Decimation Antichrist
2. Blood of My Blood
3. Heathen Hammer
4. Blood Division
5. Annihilate or Serve
6. Attack the Enslaver
7. Altar of Triumph
8. Genocide Conquest
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.
Cette chronique a été rédigée dans une démarche critique et en aucun cas pour promouvoir les idéologies ou opinions politiques éventuellement portées par les artistes.
Amis de la paix, de la finesse et de la poésie, bonsoir à tous ! Je vous présente Revenge, composé de pacifistes convaincus, des gars qui proviennent de groupuscules militant fièrement pour l'amour entre tous et la non-violence, à savoir Axis Of Advance, Conqueror, Angelcorpse ou encore Cremation, vous m'en direz des nouvelles ! Fondé en 2000 par les gars d'Axis Of Advance, groupe de black/death déjà pas bien fin, James Read et Vermin ont décidé d'aller encore plus loin dans la boucherie sonore en faisant un war black metal jusqu'au-boutiste, se vautrant dans une caricature qui nous fait bien plaisir, avouons-le !
Ma chronique sera courte, on sait facilement à quoi l'on a à faire, le principal étant d'écouter pour ressentir ; La qualité première de Revenge est principalement (et seulement surout) sa verve, son feeling destructeur. Rarement un groupe saura en une demi-heure générer un tel apocalypse : le son est parfaitement confus et grésillant. Les cordes forment un maelström épais et massif de souffle supersonique, n'y voyez pas de riffs, ils sont parfaitement inaudibles... Ils collent surtout aux rythmes, bestiaux et intensifs, qui ne connaissent que deux constantes : du blast infernal ou un bref ralentissement au profit d'ambiances plus lourdes et malsaines encore. Collez à tout ça ce qui fait le charme Revenge : le vocaliste. Si l'on devait imaginer ce dernier au moment des méfaits, ce serait en le représentant en hyène folle, beuglant des hurlements aiguës et incompréhensibles... ça hurle... ça dégueule... ça vocifère... furieusement !
Prenez Archgoat, Bestial Mockery ou encore Beherit, enlevez leur ce qui leur reste de musical et multipliez leur haine par dix, vous obtiendrez Revenge, le breuvage parfait pour calmer ses nerfs, mais rien de plus... Une musique de mongols pour mongols, pas un chef d'oeuvre intemporel pour autant.