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Selvhat - Den Svarte Tid
Chronique par C. - Publiée le 17/06/2007
Selvhat - Den Svarte Tid
Note : 2/6
Genre : Black Metal
Année : 2004
Label : Autoproduction
Pays : Norvège
Durée : 43:19
Tracklist :
1. Selvhat - Et liv til grunne
2. Angst og selvforakt
3. Fange til evig tid
4. Befrielsens pine
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.
Selvhat est un récent projet de black métal aux tendances dépressives, originaire de Norvège. Ce style musical que j'affectionne et la nationalité du one-man-band ont suscité mon intérêt et c'est ainsi que « Den Svarte Tid », première démo CD-R du groupe, s'est retrouvé dans mon lecteur hi-fi.
Malheureusement, dès la première piste, le constat est lourd : Selvhat nous confronte à un black métal fade et sans originalité. Le son est correct mais l'ensemble s'avère extrêmement répétitif, d'autant plus que la boîte à rythme est uniforme d'un bout à l'autre des morceaux et ne propose que de malheureux coups de cymbales en guise de breaks.
Côté riffs, leur étirement ferait penser à l'australien Abyssic Hate tandis que leur redondance se ferait digne d'un Burzum. L'enchaînement des accords développe une aura teinté de tristesse mais que pseudo-dépressive, sans que ceci soit un mal mais là, on s'ennuie.
Certes, l'interprétation est carrée et de bonnes idées sont toutefois notables, comme l'arpège sombre de la troisième piste ou l'évasif clavier du titre final, mais cette démo souffre d'une longueur inadapté et de titres à rallonge faisant bel et bien office de remplissage.
Bref, vous l'aurez comprit, "Den Svarte Tid" n'opère pas dans la transcendance. Faisant toujours preuve d'indulgence lors de l'écoute d'un groupe à ses balbutiements, Selvhat et son accumulation de riffs sans saveurs ne m'a pourtant pas convaincu, malgré quelques éléments intéressants présents ça et là dans les morceaux. Un mixture plutôt fade entre Burzum et Nocturnal Depression, l'inspiration en moins, mais qui garde le mérite de se laisser écouter, sporadiquement...