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Bannerwar - To Honour Fatherland
Chronique par S. - Publiée le 05/07/2007
Bannerwar - To Honour Fatherland
Note : 3/6
Genre : Epic Black Metal
Année : 2004
Label : Battlefield Records
Pays : Grèce
Durée : 42:43
Tracklist :
1. Black Storm over Hellas
2. Το αίμα της φυλής
3. To Honour Fatherland
4. Aryan Skies
5. Raise the Banners of War
6. Ήλιε Ανίκητε
7. Kulturkampf
8. Eternal Fight (Blue Eyed Devils cover)
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.

Cette chronique a été rédigée dans une démarche critique et en aucun cas pour promouvoir les idéologies ou opinions politiques éventuellement portées par les artistes.

To Honour Fatherland est le premier opus des grecs de Bannerwar ; ils pratiquent un Black Metal épique dont l'influence principale reste Graveland, en attestera plus tard sa participation à un Tribute album du combo polonais. Toutefois il ne s'agit en rien d'un énième ersatz du groupe de Rob Darken. En effet, musicalement cela reste très distant, même si le coté guerrier demeure bien présent. Et l'intro présage une musique intéressante, en proposant des accords de clavier solennels, victorieux, accompagnés d'hurlements de loup ; la sensation de fierté et de pouvoir est décuplée. Mais hélas, les grecs abusent ci et là de mélodies gnian-gnian ne collant absolument pas avec le thème abordé. J'en veux pour preuve « The Blood of Race » où à la cadence infernale s'enchaînent des notes, au son à la frontière entre l'électro et le piano, assez risible faut-il avouer, c'est dommage car le morceau en lui même tiendrait la route. De plus, la production est plutôt fébrile, dans le sens où la sonorité de la guitare est portée dans les aigues, gênant sensiblement le confort d'écoute, allant même jusqu'à fortement agacer l'auditeur... Globalement les compositions sont certes épiques, mais trop faibles pour captiver l'auditeur, la boîte à rythme est également pénible ; Bannerwar officie dans un style où une vraie batterie me paraît indispensable pour susciter l'instinct héroïque...
Vous constatez que de ligne en ligne, l'album tombe dans les oubliettes de l'estime, toutefois un morceau sort son épingle du jeu, l'éponyme « To Honour Fatherland », cette fois-ci finies les mélodies débiles, place à un titre fier, atmosphérique et clairement victorieux. Rythme, riffs, voix, tout est cohérent ici, la patrie est brillamment honorée.

Un seul regret, et de taille, ressort de cet album ; celui de ne pas avoir affaire à des morceaux du même acabit que « To Honour Fatherland », puisqu'au final Bannerwar rend une bien pâle copie, trop peu pour lui porter un jugement convenable.
Succinctement quelques mots sur l'artwork, très maigre ; au sein du livret est représentée une peinture d'une déesse (Athéna ?) et une citation de Nietzsche à propos du Christianisme et la civilisation grecque. A noter le cd totalement blanc.