Sitra Ahra - Prolog
Chronique par O. - Publiée le 08/04/2008
Sitra Ahra - Prolog
Note : 3/6
Genre : Dark Ambient
Année : 2008
Label : Inquisitoris Ex Mundus Novus Productions
Pays : Allemagne
Durée : 25:52
Remarques : Cassette limitée à 300 exemplaires numérotés à la main
Tracklist :
1. Aura 22
2. Interludium
3. Sitra Ahra
4. Invocation
5. Epilog Ω
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.

Sitra Ahra, one-man band teuton qui rien que par son nom évoque le mystère, nous livre avec Prolog sa première démo. Le mystère ne s'éclaircit guère grâce à l'artwork, puisque c'est un motif assez étrange qui sert de couverture. A l'intérieur néanmoins, on trouve la liste des morceaux ainsi qu'une photo fort sombre (d'aucuns diraient 'true' mais passons) de G., l'homme qui oeuvre derrière Sitra Ahra.

"Mystère" semble être le maître-mot dans cette démo de vingt-cinq minutes. En effet, on n'est pas en présence d'ambient à la Vinterriket, loin de là. Tout est beaucoup plus obscur, plus inquiétant, et c'est plutôt dans une ambiance rituelle que l'on plonge. Les morceaux sont assez déstructurés mais répétitifs. Le son m'évoque quelque peu celui de Reverorum Ib Malacht, et l'on sait tout le bien que je pense de la première démo de ce groupe. Le ton général est très triste. Les morceaux plus longs, composés de longues plaintes assez confuses, alternent avec deux petits interludes, qui eux sont plus 'traditionnels' (avec tous les guillements qui s'imposent), j'en veux pour preuve "Invocation" et sa mélodie jouée au piano. L'autre référence qui me vient à l'esprit, notamment à l'écoute de "Sitra Ahra", est Khali-Juga, autre entité que j'apprécie tout particulièrement. Mais si Prolog m'évoque, entre autres, ces deux groupes, il reste quand même un niveau d'écart. La démo est un peu trop monotone à mon goût, et il faut bien avouer que les interludes sont les bienvenus. La dernière plage, longue de plus de onze minutes, a un peu de mal à passer. Cela dit, il y a de l'idée, et les noms que j'ai cités plus haut dans cette chronique sont autant de promesses quant à l'avenir de Sitra Ahra.