Note : 2/6
Tracklist :
1. Protagonist of Misanthropic Virtues
2. Wrapped in a Cocoon Out of Harm's Way
3. Race of Apathy
4. In the Eerie Pre-Dawn Silence of the Cold
5. Embittered Darkness
6. Digging a Ditch to Die In
7. Intro
8. Through the Veils of Darkness
9. Descending from the Blackened Sky
10. Holding the Throne of Night
11. The Day for My Kingdom to Rule
12. The Cold Slumber That Awaits Me
13. Return of the Dark Lord
14. Landscapes of Mist Cast Across the Steel of Cold
15. In Darkness...
16. Mist
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.
On m'en avait parlé de ce groupe, tout droit sorti des terres de Tasmanie, en Australie, aux paysages sauvages et inquiétants. Voici donc Striborg, une entité au membre unique, répondant au pseudonyme ésotérique de Sin Nanna, officiant dans un black metal sombre et d'obédience dépressive. Une discographie chargée de trois albums, quelques démos et de pas moins sept compilations (!!), lesquelles renfermant l'alliance de plusieurs demos oubliées.
Un groupe officiant dans un style fort appréciable pour ma part, aux layouts habituels pour ne pas dire clichées, mais envoûtants.
Mais qu'en reste t-il ? Je ne vais pas y aller par quatre chemins ; Pas grand chose. Je pourrais tout résumer en quelques mots : riffs inintéressants lorsqu'ils ne sont pas inaudibles, percussions plates, vocaux foireux et production merdique (raw, c'est bien mais encore faut-il qu'il en sorte quelque chose, de bien !) Striborg nous sort quelque chose, en plus d'être produit avec une production tiers-mondiste (c'est une zone reculée, je veux bien, mais là, faut pas déconner), de carrément fade et plat. Les riffs sont bateaux, à peine audibles, et ne génèrent chez moi, aucune sensation ou sentiment négatif... si ! L'ennui... Instruments, voix, et prod "crade" ne procurent rien !
Une batterie très..."carton" ou, si vous le voulez, "casserole", qui, au plaisir des différentes pistes, noient la guitare ou se fait enterrer par celle-ci... Mais surtout des vocaux ridicules et totalement foireux, tel un Maniac ayant de bonnes glaires dans la gorge.
Un autre fait étonnant chez Striborg est que nous retrouvons sur cette galette deux enregistrements, l'un de 1997, l'autre de 2006. On aurait pu croire que le bonhomme aurait eu l'initiative de progresser d'un poil dans sa musique... mais non ; La production est sensiblement la même (à savoir crade mais plate), hormis le fait que dans la seconde, de 1997, les guitares soient carrément inaudibles à causes des cymbales. Mais les compositions restent du même acabit ; Ok, c'est plus court, plus rapide, mais cela ne change rien aux ambiances que l'on ne ressent finalement pas, au fait que c'est creux, sans riffs réellement percutants.
Pour résumer... En dix années de production acharnée, pas d'évolution... Le groupe ne fait rien ressentir et ne veut pas évoluer.
Le seul trait positif de la galette étant les rares parties dark ambient, qui, celles-ci, sont très bonnes, très réussies, noires, obscures, dérangeantes pour ne pas dire foutrement vomitives !
Le topo en quelques mots : production naze et plate, pas de feeling, riffs convenus, vocaux foireux...
Passez votre chemin.