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Summoning - Stronghold
Chronique par O. - Publiée le 25/03/2007
Summoning - Stronghold
Note : 6/6
Genre : Symphonic Black Metal
Année : 1999
Label : Napalm Records
Pays : Autriche
Durée : 01:04:20
Tracklist :
1.
Rhûn
03:25
2.
Long Lost to Where No Pathway Goes
07:23
3.
The Glory Disappears
07:49
4.
Like Some Snow-White Marble Eyes
07:19
5.
Where Hope and Daylight Die
06:28
6.
The Rotting Horse on the Deadly Ground
08:25
7.
The Shadow Lies Frozen on the Hills
07:01
8.
The Loud Music of the Sky
06:47
9.
A Distant Flame Before the Sun
09:43
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.

Je m'attaque finalement à ce momument du black metal symphonique qu'est ce Stronghold. Rien qu'à la lecture de cette première phrase, vous devez bien vous douter de la tournure que va prendre cette chronique, et ça commence par l'artwork. En couverture, une magnifique peinture d'une forteresse (normal) perdue en pleine montagne, le tout dans des tons chauds rougeoyants. Le reste est de la même teinte, derrière c'est une forêt, dans le livret, divers dessins dans le plus pur style heroïc fantasy qu'affectionnent particulièrement Protector et Silenius toujours de cette couleur rouge-orangée, sauf les photos des deux protagonistes nommés dans cette même (et longue, j'en conviens) phrase. Bref, le ton est donné.

Car c'est à un voyage que vous convie Summoning. Un voyage dans l'univers magique de Tolkien, dans une Terre du Milieu que le groupe nous invite à découvrir différemment, à travers la musique. Quand de sublimes mélodies à la guitare au son si particulier se mèlent à de grandes parties symphoniques, le tout excellement bien composé, vous obtenez Stronghold. Difficile de discerner un titre meilleur que les autres tant les compositions sont de haut niveau. J'ai néanmoins un faible pour "Where Hope And Daylight Die", avec le chant lyrique de Tania Borsky (que l'on retrouve dans le projet de néo-classique de Protector Die Verbannten Kinder Evas) qui donne une autre dimension à la chanson, on touche quelque chose d'étrange, hors de notre monde... On citera également "The Rotting Horse On The Deadly Ground", dans un sens assez épique, mais tout en gardant le côté majestueux que Summoning a su créer. Et la clôture de ce chef d'oeuvre, "A Distant Flame Before The Sun", un peu mélancolique, nous fais revenir tout doucement dans notre monde, notre époque, avec une seule envie : en repartir.

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