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Summoning - Stronghold
Chronique par S. - Publiée le 16/10/2008
Summoning - Stronghold
Note : 6/6
Genre : Symphonic Black Metal
Année : 1999
Label : Napalm Records
Pays : Autriche
Durée : 01:04:20
Tracklist :
1. Rhûn
2. Long Lost to Where No Pathway Goes
3. The Glory Disappears
4. Like Some Snow-White Marble Eyes
5. Where Hope and Daylight Die
6. The Rotting Horse on the Deadly Ground
7. The Shadow Lies Frozen on the Hills
8. The Loud Music of the Sky
9. A Distant Flame Before the Sun
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.
Il est des groupes dont la non-évocation relève du blasphème. Il est temps pour moi de laver ce pêché en consacrant quelques lignes au pinacle discographique des autrichiens de Summoning, le dénommé Stronghold. Pendant plus d’une heure, le duo forge une atmosphère irréelle, transportant l’auditeur dans une dimension parallèle, mêlant douceur médiévale aux rêves épiques, un territoire mystérieux peuplé d’elfes et trolls, l’esprit de Tolkien étant omniprésent. Cet album, que dis-je, le nectar de cette œuvre s’apprécie davantage en le parcourant d’un bout à l’autre, pour mieux voyager, pour mieux ressentir cet esprit magique, traverser les âges en fermant simplement les yeux… L’aspect symphonique de la musique développée par Summoning est unique, nulle analogie n’est possible avec les Dimmu Borgir, Nokturnal Mortum ou autres. Tout comme les percussions nostalgiques, les mélodies ont une connotation rappelant à la fois les temps anciens et les mondes imaginaires. La voix est elle aussi un point fort de l’opus, très profonde, la réverbération donne ce sentiment de venir de loin, comme lancée depuis le sommet des montagnes…A noter également la présence remarquée et remarquable de Tania Borsky en guest sur « Where Hope Und Daylight Die », elle illumine ce morceau de sa voix magistrale et intemporelle, une beauté sans nom.

Je ne saurais en dire davantage sur cette création, les émotions étant difficiles à incarner en mots, au gré des minutes les autrichiens peignent un décor féérique, dont l’aboutissement relève du chef d’œuvre…