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Svartkraft - Den Onda Pesten
Chronique par La Bête du Blizzard - Publiée le 23/10/2006
Svartkraft - Den Onda Pesten
Note : 4.5/6
Genre : Raw Black Atmosphérique et Dépressif
Année : 2004
Label : Perish In Light
Pays : Finlande
Durée : 43:00
Remarques : Side project de Narqath, membre de Wyrd/Azaghal.
Tracklist :
1. Elementens fall
2. Besatt av den femuddiga stjärnan
3. Liv i ruiner
4. Marscherande mot den svarta gryningen
5. Bortom tid och genom död
6. Den onda pesten
7. En mörkare skugga
8. Frysande svart blod
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.

Jolie petite surprise qui provient tout droit du pays des milles lacs, à savoir la belle et glaciale Finlande ; produit qui fut (et qui est toujours d'ailleurs) assez ignoré, très peu de publicité de la part des 'zines, mais réussit une petite percée grâce au bouche à oreille mais aussi au fait que sous cette obscure formation se cache Narqath du très prolifique et excellent Wyrd.

Le groupe semble être seulement l'excuse pour sortir ce disque, hommage à peine voilé d'un Burzum dans son époque la plus bénie : celle du black atmosphérique hautement dépressif. Formation totalement obscure, rien n'est rapporté hormis l'arrivé d'un nouvel album.

Les premières secondes du disque sautent aux oreilles de l'auditeur averti puisqu'il s'agit de l'accouplement des claviers froids et mélancoliques d'un Wyrd première époque aux riffs dépressifs d'un Burzum période « Filosofem ». Le morceau, du haut de son quart d'heure reste la pièce maîtresse du disque, de par ses ambiances dépressives, sa voix horriblement torturée et des instruments, qui, toutefois archi-saturés et cradingues à en mourir, permettent de passer un moment seul dans un lieu désolé, froid, seul... avec soi-même (foutez-vous de ma gueule mais c'est ce à quoi j'ai pensé à l'écoute de cette merveille.)

Malheureusement, les pistes suivantes ne sont pas aussi gracieuses de désespoir, ceci malgré d'excellents passages, ou même l'excellent interlude éponyme. Ca s'essouffle assez vite, cela dès la seconde piste même, chose tout à fait regrettable à l'écoute de la pièce maîtresse. Néanmoins, certains riffs remportent la palme et assurent au disque le statut de pièce, non pas révolutionnaire, ni exceptionnel, mais une oeuvre correcte et sympathique. 

A vous de voir.