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Trancelike Void - Destroying Something Beautiful
Chronique par O. - Publiée le 24/02/2009
Trancelike Void - Destroying Something Beautiful
Note : 5.5/6
Genre : Depressive Black Metal
Année : 2008
Label : Ruin Productions
Pays : Belgique
Durée : 41:21
Remarques : Cassette limitée à 100 exemplaires
Tracklist :
1. Prelude: Descent
2. Part I: Everything Fails
3. Interlude I: Daydream
4. Part II: Fragile Consciousness
5. Interlude II: Nightmare
6. Part III: Total Desolation
7. Epilogue: Escape
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.
Parmi les désormais nombreuses excellentes découvertes que j'ai pu faire grâce au label australien Ruin Productions, on peut maintenant compter cette entité belge qu'est Trancelike Void. Originellement sorti en cd chez De Tenebrarum Principio, Destroying Something Beautiful est le premier album de ce groupe, à suivre de très près. Côté artwork, c'est noir et blanc avec en couverture une radio (mes connaissances en anatomie étant ce qu'elles sont, ne me demandez pas de quelle partie du corps il s'agit). Pourquoi pas, le tout reste très sobre, avec une photo de S., la personne qui se cache derrière Trancelike Void.

S. qui annonce d'emblée la couleur: "Trancelike Void is the sonic nightmare inducing your total desolation". Autre mot doux: "Destroying Something Beautiful is a unique journey into a void, a trancelike void, never to become your own". Ca me semble assez clair en ce qui concerne les intentions du bonhomme pour sa musique: on va pas se marrer. Et effectivement, c'est du black dépressif dans toute sa splendeur. Un rythme lent et monotone, des mélodies simples, tristes et répétitives et un chant qui vient plus se placer à l'arrière plan, ajoutant à l'ambiance assez unique qui se dégage de cette oeuvre. Comme vous pouvez le voir avec la liste des morceaux, Destroying Something Beautiful est construit selon un plan bien précis: des chansons développées (entre 8 et 11 minutes) entrecoupées par de plus courts interludes. L'ensemble fonctionne de façon harmonieuse, ce qui ne fait que renforcer l'idée avancée par S.: un voyage unique au coeur du néant, mais de ce néant nait une ambiance indescriptible. Je ne peux que vous recommander d'écouter cet album d'un bout à l'autre, mais pour information, mes préférences vont vers l'interlude "Daydream" et surtout "Total Desolation". A noter également que l'on comprend l'origine du titre de l'album dans l'épilogue, avec cette phrase extraite du film Fight Club: "I felt like destroying something beautiful".

Un excellent premier album.