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Vinterriket - Landschaften Ewiger Einsamkeit
Chronique par La Bête du Blizzard - Publiée le 22/10/2006
Vinterriket - Landschaften Ewiger Einsamkeit
Note : 4.5/6
Genre : Dark Ambient
Année : 2004
Label : Ketzer Records
Pays : Allemagne
Durée : 01:06:55
Tracklist :
1. Landschaften ewiger Einsamkeit I
2. Landschaften ewiger Einsamkeit II
3. Landschaften ewiger Einsamkeit III
4. Landschaften ewiger Einsamkeit IV
5. Landschaften ewiger Einsamkeit V
6. Landschaften ewiger Einsamkeit VI
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.

Vinterriket, un groupe allemand fortement influencé par la dernière période de Burzum, plus précisément par l'album « Hlidskjalf ». Tout au long de ces cinq dernières années, Vinterriket a beaucoup travaillé, on dénombre aujourd'hui près d'une trentaine de productions sous divers formats... Sur certains enregistrements, on découvre que des pistes ambient, sur d'autres, du black atmosphérique. Ce « Landschaften Ewiger Einsamkeit » fait plutôt parti de la première option : c'est du Dark Ambient à 100 %.

Les pistes de cet opus font sans exception de 10 à 12 minutes chacune, nous avons le droit donc à un album très équilibré avec ses six pistes de même valeur. Pour certains, dix minutes peuvent paraître longues mais pour les inconditionnels du dark ambient à la Burzum, il s'agit là plutôt de maturité face à sa propre musique.

Sur toutes les pistes, on a le droit au même programme, à savoir des mélodies lentes mais enchanteresses, qui savent prendre leur temps. Elles vous bercent, vous emmènent au gré des flots près des fjords, dans les froides forêts enneigées... Les mélodies lentes et rêveuses de cet album possèdent leur petit lot d'inconvénients ; tout d'abord, nous pouvons nous désoler du manque de structure sur de bonnes trouvailles comme celles-ci, une seule couche de synthé (deux au maximum) est vraiment peu pour susciter un réel engouement musical comme ceux que j'ai ressenti envers les deux derniers Burzum. Ensuite, les changements « d'instruments » (les différents sons du synthétiseur) se font un peu trop attendre à mon goût, pouvant rendre certaines pistes quelque peu ennuyeuses...

Sans les inconvénients cités plus haut, nous aurions pu attendre de ce « Landschaften Ewiger Einsamkeit » un chef d'oeuvre de dark ambient.

Bon album tout de même.