Pas de présentations à faire, Vlad Tepes est incontournable ; Fort de son rang dans les « Black Legions » mais surtout de sa musique des plus jouissives, Vlad Tepes est devenu culte en peu de temps. « March To The Black Holocaust » reste un excellent moyen de découvrir Vlad Tepes, en effet le meilleur de la discographie y figure.

Vlad Tepes nous démontre encore, que bien qu'il soit totalement underground, il sait se faire différencier des innombrables autres groupes du genre. En effet, il s'agit d'un black metal sale, mal produit mais incroyablement bien joué, avec des passages ayant des aspects propres au heavy metal ; vous pouvez sans problèmes tomber sur un excellent solo de guitares entre deux riffs simples...

Il s'agit là de plus d'une cinquantaine de minutes de Vlad Tepes, mais rassurez-vous, malgré la production faiblarde, on ne voit pas du tout passer le temps. Malgré tout, je dois avouer qu'aux deux premiers titres, la sauce a un peu de mal à prendre. Mais après, ce sont de véritables petits bijoux qui déroulent devant vos oreilles. « Returning To My Old Battlegrounds » est vraiment une piste exceptionnelle, où des riffs mélodiques s'enchaînent les uns après les autres. Mais Vlad Tepes sait aussi rester brutal comme en témoigne « In Holocaust to the Natural Darkness » qui puise ses racines des premiers Bathory ou d'un « War » de Burzum. Mais surtout, la piste à ne pas manquer est « Drink the Poetry of the Celtic Disciple » une longue piste de douze minutes qui donne l'essentiel du génie de Vlad Tepes dans ses compositions : douze minutes sans ennui, garnies de poussées de violence mais aussi d'excellents passages posés mais autant malsains (écoutez absolument vers les 6:18). A noter que la dernière piste de l'album est une reprise du regretté et légendaire Bathory.

Vlad Tepes m'a encore convaincu, cela sans la moindre difficulté.

A se procurer au plus vite.