Note : 5/6
Tracklist :1.
Murder Introduction
03:11
2.
Blestem
03:59
3.
Silent Disturbance
04:41
4.
Conjurer of Suffocation
04:37
5.
Decay
04:43
6.
A Smile in the Face of Death
02:07
7.
Crawling in Red Ashes
03:33
8.
Tormenting Spirit
03:38
9.
Infinite Path of Unreality
03:33
10.
Names on the Pyre
03:45
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.
Il faut croire qu'en terme de black metal, les terres roumaines offrent plus qualitativement que quantitativement, et mon jugement n'a été remis en doute après ma découverte d'une tape de Vokodlok chez un petit disquaire de Brasov, ville médiévale dace perdue entre les montagnes s'il en est...
Fondé en l'an 2000 par un membre de Grimegod et ex-Negura Bunget, et divers autres musiciens obscurs et inconnus, le groupe commença par nous pondre une première demo, qui selon les dires, était tout à fait prometteuse, au point de réitérer le tir en produisant un split avec les allemands de Bloody Harvest avec cette même demo. En 2003, sort enfin le premier album du groupe : "Mass Murder Genesis"
Dès la première piste, "Murder Introduction", on se rend tout de suite compte du talent de ces zicos grandement influencés par le black metal nordique du début des années 1990, comme Darkthrone, premièrement remarquable à des pistes, aux riffs puissants et froids comme lors d'un "Blestem" haineux et incisif, véritable hymne au culte de la nuit, au fuzz effroyable, rencontre d'un son raw et d'une production extrêmement puissante, mais un fuzz tout de même contrôlé. A travers un raw black d'excellente facture et désormais malheureusement trop rare, se rencontrent des influences diverses et variées, comme des rythmiques typiquement thrash, décelables à travers chaque titre... Mais nous rencontrons de même d'autres influences, d'obédience atmosphérique, jouant sur de courtes et timides plages de synthétiseurs, ainsi des arpèges de guitare acoustique. Mais la qualité vaut toujours mieux que la quantité, ces minces parties nostalgiques jouent tout de même un certain rôle dans le feeling de l'album, qui se veut à la fois haineux, torturé mais également nostalgique...
Vokodlok a, dès son premier album, réussi à taper très fort, placer la barre très haute, et je salut le groupe pour avoir réussi à faire ce qu'une bonne partie des groupes de black metal ne réussissent à faire qu'à partir du deuxième ou troisième set.