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Vrolok - Resurgence II
Chronique par S. - Publiée le 20/10/2006
Vrolok - Resurgence II
Note : 5.5/6
Genre : Depressive Black Metal
Année : 2004
Label : Alpha Draconis Records
Pays : États-Unis
Durée : 38:27
Tracklist :
1. Roaming the Abyss
2. Within the Master's Chambers
3. Obsequium Funeris
4. Vampiir Reawakening
5. ...and Shadows Descend
6. Nightfall
7. Sleeping Close to Death
Avertissement :
Vous lisez une chronique archive (susceptible d’être réécrite). Jacques Chirac était certainement encore président et nous des jouvenceaux avec autant de poils aux couilles que dans les oreilles. Nous vous demandons une certaine indulgence si vous trouvez cette rédaction abracadabrantesque.

Vrolok est un groupe des Etats-Unis, s'imposant comme le fer de lance du Black Metal dépressif américain, juste après l'indétronable Xasthur. Leur musique est sombre, suicidaire, parfaite pour vous embarquer dans les chemins sinueux de la dépression. L'album est composé de sept morceaux, mélangeant ambiant et Black Metal. Ecouter Vrolok, c'est s'enfermer dans une cave totalement à l'obscurité, et se demander quand est-ce que ce calvaire finira, tellement le malaise est omniprésent, on se sent mal à l'aise, les riffs jouant le rôle de lames de rasoir parcourant votre chair. Le mixage de la voix donne un coté claustrophobique, où chaque son résonne sur les étroites parois de la pièce. Tous ces éléments apportent une maladive ambiance. Chaque titre joue son rôle, la mélancolie pour « Within The Master's Chambers », l'enfermement pour « Obsequium Funeris », l'impression d'être dans un couloir d'un vieux dépôt désaffecté en ce qui concerne « Vampiir Reawakening » où une guitare vient reprendre la mélodie du deuxième titre. « Nightfall » semblerait être l'ovni de cet opus : pas de voix torturée, pas de rythmique ni de guitare électrique, et pourtant ! c'est certainement le morceau le plus suicidaire de l'album ! Jeremy Christner s'invite pour offrir sa mélancolique voix claire, accompagnée par une guitare acoustique très nostalgique saupoudré d'un clavier aux consonances de l'étrange, brr ça fait froid dans le dos et ça n'a apporte que guère d'espoir... Le morceau final « Sleeping Close To Death (Time Stopped) » sonne le glas de votre mort, où le caractère funéraire de l'oeuvre est décuplé, la dernière minute correspond à votre enterrement : un orgue joue une cérémonie mortuaire, et le vocaliste crache tout son désarroi jusqu'à son dernier souffle de vie.
Très bon album pour conclure avec une bonne production, offrant des morceaux variés et apportant leur lot de pessimisme. « Quand le mourant rencontre le mort »...