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Conqueror - War Cult Supremacy
Chronique par Storm - Publiée le 16/11/2025
Conqueror - War Cult Supremacy
Note : 4/6
Genre : Black/Death Metal
Année : 1999
Label : Full Moon Productions
Pays : Canada
Durée : 46:17
Tracklist :
1.
Infinite Majesty
05:01
2.
Chaos Domination (Conquer the Enslaver)
05:56
3.
Age of Decimation
04:01
4.
Kingdom Against Kingdom
02:14
5.
Bloodhammer
05:17
6.
Hammer of Antichrist
02:41
7.
The Curse (Slaughter cover)
02:34
8.
War Cult Supremacy
03:34
9.
Domitor Invictus
06:37
10.
Command for Triumph
04:57
11.
Christ's Death (Sarcófago cover)
03:25

Il y a des contacts obscurs s’apparentant à un toucher rectal avec du papier de verre. Il existe des espaces sonores qui vous tranchent, de votre vivant, les tympans. Il subsiste dans ce bas monde une ode au fanatisme de la torture, à l’embrigadement forcé, à faire croître les charniers. Il meurt dans cette vie autant d’idiots parasites que de pensées émérites. CONQUEROR, peu avant la fin du millénaire, n’en avait strictement rien à faire de ces pleutres considérations et envoyait se faire carrer tous les miasmes de la planète.

Unique album avant la métamorphose vers REVENGE pour James Read et quelques lives chez BLASPHEMY pour Ryan Förster, puis la création de DEATH WORSHIP, ce duo belliqueux et extrémiste canadien nous envoyait dans les burnes une quarantaine de minutes de purée toxique de riffs et de mitraille perforante. Les vocaux déjà possédés de James, prenant à la gorge et produisant des émanations ténébreuses, n'avaient pourtant qu’une volonté primordiale : vous aboyer dessus avec zèle. "War.Cult.Supremacy" n’a aucun sens et dégouline d’une haine primitive totalement possédée par les pires desseins. Y détecter une once de mélodie serait punissable d’aller croupir dans un cachot avec, pour seule nourriture, des grappes d’excréments d’animaux malades.

Alors, de temps en temps, pour se déboucher les orifices tout en évitant peut-être le prolapsus, quoi de mieux que de s’arranger un tête-à-tête avec cette diablerie. À consommer avec modération et en période pacifique afin d’éviter le pire. Bordel, CONQUEROR nous détrousse notre petite virginité, déjà pourtant caressée de longue date par les câlins du Metal Extrême, sauf que là, c’est à sec direct, option barbelés intégrés. Prenez et goûtez-moi ça, mes sataniques frères !